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CORPS ETRANGER
17 mars 2019

Déesse

Pendant que mon âme brûle dans la haine et l'amertume
Ils parlent d'amour et je ne suis plus
Recouverte de goudron qui alourdit mes plumes
Je l'ai pensé si fort, ils ont entendu
En train de danser sur ce bateau qui fonce vers la côte
Mon coeur tangue sur les flots, ce monde en vaut un autre

Il pleut des cordes et je me ratatine
Je sais bien que les femmes ont une âme d'assassine
Les voitures passent et ma vie défile
J'ai pris de la vitesse pour courir vers ma cible

Je suis là, juste derrière toi

Je prends un verre et la chaleur se repend dans mon être
Ni enfant de coeur
Ni brute épaisse
Avant de te parler j'ai besoin d'écrire mon texte
Je prends un verre et je repense à tous mes échecs
Je pense toujours à mes défaites
A tes yeux de déesse et à tout l'amour que je te porte qui tombe
Dans les oubliettes

Mes histoires ne vivent que sous mes couvertures
Jusqu'à ce que le jour se lève et commence la torture
La tête dans le guidon sans espoir de futur
J'ai crié tellement fort que tout le monde s'est tu

Coup de gueule général, c'est les autres et c'est toi
Ce que je te donne toi tu n'en veux pas
J'ai tenté l'amour qui m'est défendu
J'ai beau te faire la cour tu ne me remarques plus

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